Réutilisation des friches agricoles

Attention ce sont des réflexions il n’y a pas d’ordre bien précis il peut même y avoir des contradictions

IL faut déterminer vers quel type de culture on veut s’orienter.

Dans un premier temps il faudra avoir l’avis d’un ou plusieurs expert
==> voir dans quel mesure la chambre d’agriculture d’Alès peut apporter une aide.
==> voir aussi Safer Occitanie ==> Plaquette Safer
Personnellement je pense aux choses suivants :

• Le terrain ne se prête pas à la culture de type céréalière
  
• Les cultures maraichères et fruitières semblent être plus appropriées
  
• L’élevage (chèvres, brebis) est également une bonne solution
  

Voir si on ne doit pas élargir la réflexion sur une plus grand entité que Saint Paul

exemple faire un projet au niveau de la vallée du Galaizon et aller vers un projet de type « BioVallée de la drome ».
   Site Biovallée

Cela permettrait :

• De mieux faire connaître
  
• D'aller chercher plus facilement du financement
  
• De s’appuyer sur une structure existante déjà
  
• De faciliter la recherche d’aide
  
• D’augmenter la gamme de produits et le nombre de consommateurs directement concerné
  
• Le projet étant plus important on peut même envisage des synergies avec d’autres projets de même type (exemple BioVallée Drôme)
  

Travaux devant être réalisés par la majorité des propriétaires et pour lesquels il faudra probablement essayer de trouver des aides

• Déboisement des parcelles ==>  Voir note plus loin
  
• Remise en état des murs
  ==> Normalement on ne peut pas être aidé par ABPS car ils ne peuvent intervenir que sur le domaine public
  
• Problème sangliers ==> besoin de protection (clôtures)
  
• Réserve d’eau
       
  
  • Solution citerneo  site citerneo
    
  • Retenues d’eau sur rivières ou valats (ne pas voir ça comme barrage)
    
  
  
  

Il faut choisir la forme de commercialiser les produits.

Pour les cultures faut-il vendre

• les produits récoltés
  
• les produits transformés.
  

Personnellement je pense qu’il est préférable de vendre les produits transformés :

• Décalage entre la récolte et la vente. Il ne faut courir le matin aux petites heures pour cueillir les fraises qu’il faudra aller vendre au marché ou à un magasin.(de toute façon c’est la saison des fraises donc tout le monde peux en livrer donc prix plus bas).
  
• Par contre si on transforme le produit, la vente peut se faire plus tard et plus longtemps
  
  • Devrait être plus entable financièrement
    
    
  • Par contre pour faire la transformation des produits, chaque producteur ne doit pas avoir son labo il faut prévoir un labo partager par l’ensemble des producteurs
    
  • Il faut créer des circuits pour commercialiser les produits. Chaque producteur peut ben évidement faire de la vente directe mais il faut aussi essayer d’avoir une solution de vente commune :
    
    • Déjà via le point multi service (ça c’est évident)
      
    • Avoir des accords avec l’une ou l’autre grande surface (rayon produits locaux)
      
    • Eventuellement avoir une représentation sur un marché
      
    
    
    
  
  
  

Cultures maraichères et fruitières

• Il faut penser à une certaine « spécialisation » afin de mieux faire connaitre le projet et pouvoir organiser des événements autour. Exemple : la foire de la châtaigne c’est bien d’ailleurs SPLC a été un des premiers villages à l’organiser, mais cela est maintenant organisé dans beaucoup de villages. Vézénobres organise des événements autour des figues.
  
• Voir culture de l’oignon doux des cévennes  association oignons des cévennes
  
  

déboisement des parcelles
Par déboisement des parcelles, il ne faut comprendre mise à blanc définitive de ces parcelles.
Si on veut faire de la culture, il est certain qu'il faut déboiser mais la surface nécessaire pour la culture peut varier fortement en fonction du type de culture :

• Culture classique --> demandera plus de surface
  
• Permaculture ==> demandera moins de surface et moins d'eau que la culture classique
  
• Aquaponie ==> demandera moins de surface, beaucoup moins d'eau ET EN PLUS produira du poisson   SITE AQUAPONIE
  
• Fruitière des arbres fruitiers peuvent être replantés et seront plus intéressants que les pins
  
• Forestière ==> mettre des variétés mieux adaptées au réchauffement
  

Pour l'abattage :

• Relativement facile pour les feuillus
  
• Plus compliqué pour les pins qui peuvent être très grands, gros. On peut difficilement les abattre sans faire de nouveaux dégâts aux niveaux des murs => une aide technique devrait être envisagée
  

Que faire des arbres abattus :

• Bois de chauffage (bûches classiques)
  
• Transformation en plaquette afin d'alimenter un chauffage collectif. On pourrait par exemple avoir un réseau d'eau chaude pour alimenter les maisons du centre du village + bâtiments publiques et pourrait même alimenter le hameau de l'Eglise    
  ==> Exemple de réalisation
  A lire aussi (j'ai pas terminé)
  
• Utilisation du broyat pour faire du paillage
  
• Broyat est intéressant aussi pour la permaculture
  
• Le point pour lequel j'ai personnellement le plus de soucis c'est l'élimination des souches
  

Voir si la commune peut investir dans des machines qui pourraient être mise à disposition des habitants :

• Broyeur pour les branches et petits fûts (vu le relief un broyeur sur chenille serait à conseiller)
  
• Une scierie mobile ==> permettrait de transformer des fûts en planches / chevrons / poutres ..)
  

voici deux exemples (ce sont les premiers que j'ai trouvé il ne s'agit nullement de recommandations)

bonjour, merci pour cette contribution
pour répondre aux problèmes de modes de cultures et de transformation des produits nous sommes inclus dans le syndicat des hautes vallées cévenoles qui a déjà travaillé sur ces sujets et accompagné divers projets
(installation, rénovation châtaigneraie, atelier de transformation du Pendedis etc.)
Et récemment réflexion sur projets de cultures maraichères sous treilles, utilisons cet outil